Journaliste, nouvelliste, romancière, essayiste, Tristane Banon nous offre une note occidentale féminine « néo-printanière » qui pourrait permettre à certaines d’entre nous – « les plus favorisées » – de dépasser avec élégance le combat des néo-féministes réactionnaires, combat qui s’est avéré autrefois nécessaire voire indispensable pour ASSURER notre statut de FEMME et instaurer nos DROITS ÉGALITAIRES face à une oppression masculine qui ne doit pas perdurer.
Selon Tristane Banon, la guerre des sexes – en France – n’est plus d’actualité.
Nous sommes dans un état de droit, la femme et l’homme DEVRAIENT pouvoir SANS DANGER affirmer leur identité.
Il s’agirait donc, pour les Êtres Humains, d’observer ENSEMBLE la charte de l’entraide et de la complémentarité prônant « l’égalité en droits » des femmes et des hommes.
Toujours selon Madame Tristane Banon, les néo-féministes installeraient leur autorité en revendiquant des demandes, déjà reçues et introduites dans la loi grâce au travail des premières philosophes féministes pionnières en matière de droits égalitaires concernant les deux sexes.
Cependant « les néo-féministes », qui revendiquent encore aujourd’hui,
outrepasseraient leurs droits, « faisant de l’homme moderne, l’ennemi de la femme contemporaine » en confondant justice et morale et en sollicitant au titre de cette dernière des privilèges inacceptables d’un point de vue juridique.
Positionnées sur des acquis déjà octroyés, ces néo-féministes n’auraient toutefois pas oser attaquer le sexisme systémique religieux qui sera dénoncé avec courage dans le nouvel ouvrage de Madame Tristane Banon : *LE PÉRIL DIEU*.
Victime d’une agression sexuelle conduite par un homme politique important mais inconséquent, Tristane Banon nous révèle en cet essai son exigence de justice et de vérité.
En 2011 les citoyens étaient sous la protection des lois en vigueur concernant les violences sexuelles.
Mais la société n’était pas préparée à cette évolution du droit pénal pour ce crime relevant de la plus stricte intimité, et les victimes n’osaient pas porter plainte sous peine d’être ridiculisé(e)s méprisé(e)s, discrédité(e)s et dévalorisé(e)s, aussi Tristane Banon différa-t-elle auprès de la justice ses accusations et l’affaire fut classée sans suite pour prescription des faits.
Loin de rester figée dans une attitude de victimisation Tristane Banon prit le parti d’accepter cette décision amorale mais JUSTE puisque la plainte avait été déposée trop tardivement concernant les faits accusateurs.
Selon cette Autrice, la loi juridique et la morale ne s’accordant pas de manière systématique, tout un travail de pédagogie doit donc être réalisé afin que les citoyens parviennent à utiliser « les outils » qui sont à leur disposition pour dénoncer des faits répréhensibles.
C’est à ce travail que Madame Tristane Banon s’est attelée dans le cadre de ses écrits et de ses conférences.
En somme les droits égalitaires sanctionnant le genre des humains seraient acquis d’un point de vue juridique mais non entendus, non compris et/ou non acceptés par une large majorités de citoyens, ces derniers étant d’ailleurs genrés différemment ?!…
Si les hommes abusent encore trop souvent d’une puissance qui leur était autrefois accordée, les femmes restent, parfois, à l’instar de leurs aînées dans un état de soumission qui n’est plus justifié : la peur. – malheureusement – reste tangible au sein des familles et de la société.
En ce sens les « néo-féministes » ne font qu’aggraver la situation, le mouvement : « balance ton porc » ne peut accréditer la cause des féministes féminines et pourrait engendrer des conflits entre les hommes et les femmes.
L’adage : « balance ton porc » demeure grotesque et sexiste cette fois à l’égard des hommes.
Madame Tristane Banon dénonce ces propos qui pourraient générer
« la guerre des sexes ».
Or hommes et femmes doivent œuvrer ensemble pour que leur identité genrée et leurs droits égalitaires soient enfin véritablement respectés. |