Elle se dirigea vers la fenêtre entrouverte, le soleil s’était absenté un instant et une douce fraîcheur habitait l’appartement qu’elle partageait avec ses proches.
C’était au tout commencement de l’été; un été lourd et éprouvant, chargé d’un silence inquiétant; sans doute révélateur d’un devenir qu’il faudrait nécessairement savoir rendre meilleur.
Régénérée par cette délicieuse brise inattendue mais salvatrice, Alkita s’éloigna lentement de la croisée pour se remettre au travail afin de ne pas déranger plus longtemps les acteurs invisibles créateurs de l’espace et du temps.
Les horloges célestes se mirent alors à retentir et l’été triomphant replia modestement l’amplitude de son rayonnement.