Éric Dudoit CHEMINEMENT D’UN PASSEUR D’ÂMES Éditeur : Éditions Leduc – juin 2021 EAN : 979-1028521486 |
Parmi toutes « les distinctions » qu’il semble arborer avec lassitude et/ou délectation, Éric Dudoit est – peut-être avant tout – un poète même s’il ne souhaite pas tout à fait l’admettre. Son CV paraît difficilement perfectible dans le domaine qu’il a choisi d’exercer. La lecture de son ouvrage nous exhorte à penser que depuis sa plus tendre enfance ; il n’avait alors que quatre ans !?… 3 certitudes fondèrent sa personnalité : – la foi en un plus grand que soi, – la révélation d’être une âme parmi d’autres, – la conviction de revenir sur terre suite à la réalisation d’autres vies ?!…Ces certitudes déposées très tôt en son être tracèrent peu à peu son propre cheminement qu’il se propose de nous dévoiler. Son curriculum vitæ (placé à la fin de cet ouvrage) relate en quelques mots la ligne directive qui le conduisit et le conduise encore aux fonctions qu’il occupe. Durant toute la période de son enfance passée au sein d’une famille semi-bourgeoise très pieuse Éric Dudoit reçut me semble-t-il un enseignement rigoureux ?!… Sa marraine lui offrit même une image de padre Pio pour accompagner son existence. Les conditions étaient par conséquent parfaitement réunies pour faire de ce garçon, un être d’exception. Cependant, les années passant, Éric Dudoit, bien qu’encore enfant, dut déclarer à ses proches l’adulte qui sommeillait en lui. Alors au cours d’un repas Éric Dudoit lança avec force et détermination que plus tard, il deviendrait prophète. De 10 à 13 ans Éric Dudoit traversa ainsi la vie : les jeux, les devoirs scolaires assumés, les contraintes quotidiennes, les rites religieux, les prières et les expériences SURNATURELLES qui venaient le visiter emplissaient son existence de joies et de souffrances – semble-t-il – relativement acceptées. Les années se succédant après avoir réussi l’examen du bac, notre auteur décida de se rendre utile en étudiant la construction mécanique mais il se retrouva finalement presque malgré lui sur les bancs de la faculté de théologie où sa vie d’enfant mystique continua à le poursuivre sans relâche. Cependant il ne serait pas très raisonnable de relater l’histoire d’un homme qui de par son éducation, ses études, ses rencontres parvint à devenir ce qu’il est actuellement : un passeur d’âmes ?!… Seul l’auteur de cet ouvrage peut exposer son propre parcours avec les accents poétiques qui lui appartiennent et qui pourraient nous apparaître réconfortants mais également parfois et surtout redoutables. La plus belle parole poétique recueillie en ce manuscrit n’émane pas de Monsieur Éric Dudoit mais de l’un de ses « amis » je vous la livre ici : « nous sommes une âme dans un corps, c’est elle – à travers nos yeux – qui observe, apprend, grandit à l’aide de nos multiples personnas (masques) de vie en vie et non pas l’inverse… » La liberté nous serait donc offerte d’accueillir ces paroles ou de les récuser. Mais la poésie s’invite à qui sait la saisir et si elle demeure… la résonance qu’on lui accorde reste secrète et individuelle. Ainsi Monsieur Éric Dudoit poursuivit sa route, il semble avoir été marié et peut-être l’est-il encore ?!… avec une femme de treize ans son aînée, adopta l’enfant qu’elle avait engendré avec un autre humain que lui, et partagea avec elle l’écriture de l’ouvrage « la pierre d’Ishtar » ? Marié (d’après ce que il m’a semblé comprendre) Monsieur Éric Dudoit réalisa en partie grâce au financement de son épouse, Martine, les études théologiques, psychologiques et psycho-pathologiques qui firent de lui « un gourou » prêt à aider les êtres en difficulté et ultérieurement « les humains en fin de vie » au service de soins palliatifs et d’oncologie médicale du CHU La Timone à Marseille. Muni de son appétence pour l’empathie et de son bagage multiculturel, sans doute réussit-il à écouter et à guider les âmes qui sollicitèrent régulièrement et demandent encore son intervention dans le service « psy » dont il semble être le responsable ? Mais de femme et d’enfant procréé par un autre que lui, de Martine, son épouse et de sa fille Marion qu’il aurait adoptée il n’y a – au fil des pages ultérieures – plus aucune trace avérée ?!… Nous voyons cependant toujours notre pseudo-gourou traverser les couloirs de l’hôpital, s’arrêter auprès d’un soignant puis d’un malade pour aider ce dernier à supporter l’insupportable ou à trouver une solution substituable. Certes, ce psy-mystique (tel qu’il prend plaisir à s’identifier) a appris les religions et leurs origines et distille selon les circonstances ses connaissances sous une forme hermétique grâce au support de la poésie. Mais son message se perd en des méandres qui parfois nous échappent car elles appartiennent à des cultures différentes qu’il réunit grâce au « LIEN DE COMPASSION » qui devrait – selon lui – exister ici et maintenant pour toujours afin que notre humanité parvienne encore à perdurer. Ainsi chacun regardera cet homme écrivain comme un érudit, un prophète, un initié, un gourou, ou un porteur de rêves psychédéliques modérés par des connaissances ésotériques et ou exotériques magnifiées ?!… Pour ma part Monsieur Éric Dudoit demeure un poète – un poète du mois de novembre – dont les écrits chantonnent des paroles audibles ou inaudibles à ceux qui les interceptent car elles se répandent selon les 3 fondements initiaux que chacun d’entre nous ne partagent pas nécessairement mais qui scellent les propos de cet auteur : – La foi en un plus grand que soi, L’enfant mystique (qui à quatre ans – semblait presque connaître sa destinée) : je dis bien, « l’enfant en soi » a grandi mais son âme voyage toujours entre les mondes intermédiaires pour secourir ceux qui demandent son assistance éclairée par le savoir de plusieurs existences réalisées successivement, en parallèle et/ou simultanément ? C’est tout au moins ce qui semble ici nous être conté par Monsieur Éric Dudoit. « Je continue à exister pour plus grand que moi » constitue le leitmotiv de l’auteur de ce mystérieux ouvrage. » |
Béatrysse Dartstray |
Catégorie : Petite bibliothèque
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Les enfants et adolescents « qui prennent la plume », et qui sont édités, n’apparaissent pas sur la liste des œuvres figurant sur cet espace de liberté car LES ÉDITEURS NE PEUVENT SE MUER EN ÉDUCATEURS. Merci à vous. |
Ces livres impliquent tous – pour moi – un questionnement, une réflexion qui « s’évaporent » finalement au seuil d’une semi-neutralité ou d’une indéfinissable étrangeté laissant une trace inaltérable sur les registres de la psyché. Par conséquent, ces œuvres ne porteront pas d’idéogrammes. Bienvenus seront les lecteurs qui apporteront avec moi un commentaire sur la substance de ces ouvrages… |