Frédéric Lenoir LE MIRACLE SPINOZA « Une philosophie pour éclairer notre vie » Éditeur : Fayard – novembre 2017 ISBN : 978-2-213-70070-0 |
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Livrer sa pensée sur un ouvrage philosophique traitant de la biographie et de la dialectique de SPINOZA peut paraître incongru, inutile voire même prétentieux, en fait il n’en est rien : écrire c’est communiquer, c’est aussi partager l’indicible lorsque la langue orale s’étiole pour ne pas déranger les êtres humains qui nous entourent.
LE MIRACLE SPINOZA : UN PRETEXTE A LA COMMUNICATION ! Frédéric Lenoir – grâce à sa plume d’initié – nous révèle et nous donne à partager avec parcimonie une infime partie de l’univers RAISONNABLE et « JOYEUX » de BARUCH SPINOZA. Selon Baruch Spinoza (traduit par Frédéric Lenoir), l’être humain serait nécessairement un être d’Amour et de Charité. Il ne saurait en être autrement pour ce philosophe du XVIIe siècle de lignée cartésienne, car – dans le cas contraire – les hommes pourraient ne pas survivre aux pulsions contradictoires qui les animent encore à l’heure actuelle. Postulant pour une entité « DIEU » substantielle incréée mais infinie, incarnant la totalité de l’univers à travers la multitude de toutes ses manifestations, libérée de toute religiosité ; Spinoza pense « DIEU » comme une réalité infinie dont tous les « objets » naturellement déterminés – selon la hiérarchie à laquelle ils appartiennent – peuvent se mouvoir et agir selon les lois universelles qui les animent. Le désenchantement s’opère lorsque l’on apprend – sous la plume de Frédéric Lenoir – que Spinoza considérait la FEMME dans sa nature profonde et déterminée comme un être faible inopérant pour assumer des fonctions de citoyenneté et de ce fait pour accéder aux investitures et aux pouvoirs politiques de son temps. |
Béatrysse Dartstray |
2 réponses sur “LE MIRACLE SPINOZA – Frédéric Lenoir”
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Oui, Spinoza s’il nous parait moderne par son engagement était aussi un homme de son temps… d’où la femme…
J’aurais souhaité dans ce livre de Frédéric Lenoir et parce que c’était lui, une plus grande place accordée à la joie un des fondements de la philosophie de Spinoza..
.Mais il me redonne l’envie de me remettre à la difficile lecture de l’auteur de l’Ethique !
Merci pour votre éclairante lecture !
Certes, il faudrait relire les œuvres de Baruch Spinoza et notamment « l’Ethique », mais comme vous l’affirmez avec force, ce philosophe était un homme de son temps, très éloigné de nos préoccupations sociétales actuelles. Je ne relirai donc pas les écrits de ce philosophe, par contre je vais reprendre le livre de Frédéric Lenoir ; ce dernier perçoit chez Spinoza un être profondément humain, d’un ascétisme modéré, capable de créer des liens d’amitié autour de sa pensée.